Beaucoup d'entreprises ont tenté de "louer" l'image de Tintin mais Hergé ne donnait pas facilement son aval. Il était assez prudent dans ce domaine et ce ne fut pas toujours le cas par la suite (peu avant sa mort et surtout après en 83). Pour obtenir le feu vert du "maître", il y avait un parcours difficile à suivre. Ainsi, la société "Lombard" (chargée pendant longtemps des campagnes publicitaires) a souvent essuyé des refus nets et catégoriques même pour des opérations "en or". Le projet proposé par le "Lombard" arrivait tout d'abord entre les mains des collaborateurs qui agissaient comme un premier filtre. Bob de Moor jouait là un grand rôle.
L'indispensable collaborateur participa de près à de nombreuses campagne de pub. Si son rôle consistait souvent à finir les esquisses de Hergé, dans certaines situations il n'avait que des recommandations écrites ou verbales du chef (campagne Fruidor, par exemple).
Quand un projet était accepté, Hergé était très attentif au déroulement des opérations. Il intervenait graphiquement (esquisses) mais il laissait parfois une grande part du travail (qui l'ennuyait) à ses collaborateurs. Le fidèle Bob de Moor était fréquemment sollicité.
Formellement on retrouve parmi les pubs un peu de tout : des petits dessins de personnages, des compositions colorées imposantes et surtout des BD de quelques vignettes. Elles sont nouvelles ou recyclées depuis les album. |