Pierre Justo – Peking - août 2002
Introduction
La parution
“officielle” (avec copyright) de Tintin en chinois en mai 2001
puis la réédition en petit format un an plus tard a rendu légitime
la présence du héros de Hergé en République Populaire
de Chine.
Pourtant, Tintin était loin d’être un inconnu en Chine
avant mai 2001: voila plus de 20 ans qu’il y est apparu et s’y
est développe sous des noms divers et dans de nombreuses éditions.
Un état des lieux s’impose pour mieux cerner le parcours de Tintin
en République Populaire de Chine.
Note: les informations suivantes sont une synthèse de 3 ans de recherches et de collection des albums et éditions de Tintin en chinois en Chine Populaire. Cette collection, certainement une des plus abouties a l’heure actuelle, n’en reste pas moins incomplète: il reste encore beaucoup a découvrir.
I – Les premières apparitions
A l’origine, Tintin a été traduit en chinois….non pas en République Populaire, mais en République de Chine (plus connue sous l’appellation de Taiwan). Deux éditeurs ont propose Tintin au public dans les années 80 et 90.
1 Tintin en chinois… mais a “Taiwan” (République de Chine)
En grand
format couleur et en version souple, ces 2 éditions “taiwanaises”
ont publié au total 20 albums.
“Taiwan Epoch”en
a publié 12 dès avril 1980 (avril 69 selon le calendrier taiwanais
qui commence avec l’instauration de la République chinoise en
1911), dont Tintin au Tibet traduit en « histoire d’amitié
de Tintin » dans lequel la prose anti-communiste est très présente
: en effet dans la dernière image ou le yeti voit partir Tintin et
ses amis, le texte dit « Tintin a sauvé son ami Zhang du Tibet,
mais les Tibétains vivent sous le joug des diables communistes et c’est
terrible ! ».
En août 1996,
une autre maison d’édition, “Taiwan China Times”
publie 8 titres, dont le Tibet, mais sans en changer le titre cette fois.
La publication
de l’album de Tintin au Tibet est intéressante car c’est
un (sinon « le ») sujet sensible à l’oreille des
dirigeants…de République Populaire…comme de République
de Chine, les 2 “pays” étant pour une rare fois d’accord
sur l’immuable appartenance du “Tibet/Xizang” à la
Chine).
Province “rebelle”
aux yeux du gouvernement communiste de Peking, Taiwan cultive sa différence
par l’utilisation quotidienne des “anciens caractères chinois”
(et non des caractères simplifies - par le pouvoir communiste - utilisés
sur le continent) ainsi que par l’existence d’un système
de transcription national appelle « chuyin / zhuyin » qui a pour
but d’aider les jeunes lecteurs à pouvoir lire correctement les
caractères.
Tintin y est appelé
“Ding Ding” et les caractères chinois utilisés pour
transcrire son nom sont identiques a ceux de la plupart des éditions
de RP Chine …tout simplement parce que le caractère utilisé,
déjà simple, ne méritait pas une autre simplification
!
Les albums “taiwanais”
sont introuvables en Chine Populaire ou aucune publication ne pouvait alors
être “importée” de la province rebelle.
2- Les premiers pas de Tintin en RP Chine
Bien avant que ne débarquent en Europe à la fin des années 80 les albums “petit format / noir et blanc / en 2 parties”, injustement considérés comme les premières éditions chinoises de Tintin, ce dernier était déjà connu des lecteurs chinois depuis quelque temps.
“TingTing” fait son apparition à Canton (L’Ile Noire) en aout 1981
Proximité
de Hong-Kong aidant (?), c’est par le sud que Tintin est entré
en Chine, a Canton plus exactement (et non pas a Shanghai comme dans le Lotus
Bleu).
A ce jour, l’Ile
Noire est l’album le plus ancien (découvert à ce jour)
édité en RP Chine, puisqu’il date d’août 81
(Editions Populaires de la Province de Canton “GuangDong’s People
Publishing House”).
L’album, traduit littéralement en “le secret de l’ile
noire” (Hei dao de mimi), est fidèle à la réalité
et aurait été le précurseur d’une série
d’environ 6/8 titres (dont 4 identifiés à ce jour).
Tintin qui apparaît
en chinois en RP Chine pour la 1ere fois y est appele “TingTing”
(très proche de la prononciation originale, et non DingDing comme dans
les éditions ultérieures ou dans celle de Taiwan parue 1 an
plus tôt). Milou est appelle “BaiHua” (Fleur blanche) .
A l’intention des lecteurs du sud de la Chine (la province de Canton
– ou l’on parle Cantonais – est frontalière de Hong
Kong) la traduction de Tintin “TingTing” en chinois se rapproche
plus d’une version en langue “locale” que d’une version
en langue “nationale” (mandarin de Peking).
De format 13x19
(un demi format A4 dans la sens de la largeur), l’édition de
Canton est en noir et blanc avec une couverture couleur fidèle a l’original.
Le tirage n’est pas indiqué, mais il a dû être de
quelques milliers seulement (peut-être 20.000), ce qui explique –
outre l’ancienneté – l’extrême rareté
de cet album précurseur.
L’Ile Noire- chez un éditeur pékinois– et le Crabe toujours à Canton (1982)
Il est
difficile aujourd’hui d’évaluer l’impact sur le public
(du sud de la Chine) de l’édition originale de Tintin en chinois.
On peut cependant penser qu’il a été bon, car des le début
de 1982, une maison d’édition de Peking, décide à
son tour de se lancer dans Tintin.
Les Editions de
la Jeunesse de Chine “China Children Publishing House - CCPH”
(qui obtiendront le copyright 20 ans plus tard !) publient en février
1982 le même album qu’a Canton, L’ile noire (littéralement
traduit “Hei Dao” en chinois) dans une version petit format, noir
et blanc, en 2 volumes.
La couverture du
1er volume est fidèle à l’original ; celle du 2eme volume
montre l’image de Tintin faisant face au gorille.
Contrairement à l’édition de Canton, Tintin devient “DingDing”
appellation qui sera la plus souvent reprise dès lors et Milou “Milo
”
A l’inverse de Canton, le tirage a Peking, a été élevé
(360,000 exemplaires), et il y a eu 2 rééditions (en septembre
83 et mars 85), ce qui explique la relative facilite de se procurer –
encore aujourd’hui – cet exemplaire.
En novembre de la
même année (82), Canton sort un 2eme album, Le Crabe aux pinces
d’or, traduit tel quel en chinois contrairement aux éditions
ultérieures!). Edité à 35,550 exemplaires (très
précisément!), on y apprend entre autres, qu’en chinois
Haddock se dit “HaDuoKe” et les Dupondt “XXXXXXX”.
Apres Canton et Peking, direction Shanghai (1984)
1984 est une date charnière entre des éditions encore “confidentielles” et la diffusion de Tintin a plus grande échelle.
II - l’épopée WenLian (84/87): TT en 23 aventures et 46 albums !
1/ Un premier “gros” paquet: 14 aventures
2/ Quatre aventures supplémentaires
3/ Le reliquat – enfin – apres 2 ans de patience
Ils sont accompagnes d’une nouvelle édition des aventures au
Tibet (similaire en tout point a l’édition de septembre 1984,
si ce n’est le nom de la maison d’édition qui s’est
transforme de WenYi LianHe en Wenlian et le numéro qui de 007/008 est
devenu 848/849).
En l’espace
de 30 mois (sept. 84/mars 87) Wenlian a édité toutes les aventures
de Tintin.
4/ Les Tintin “Wenlian”: une série aux particularités nombreuses
Wenlian a été le précurseur de la mise sur le marche de tous les albums de Tintin et en grand nombre. Pourtant, même aujourd’hui, se procurer l’intégralité des albums (surtout en bon état) est une gageure. Certains se font rares.
Le Tintin
au Tibet édité chez WenYi LianHe (sept.84) est de loin le plus
rare, nettement plus que sa réédition de 87. C’est également
le plus “pirate” car il est très recherche des collectionneurs.
Viennent ensuite
des albums peu édités (200,000 exemplaires ?): Les cigares du
pharaon, Le crabe aux pinces d’or, Tintin et les picaros, Les 7 boules
de cristal et Le temple du soleil; Le sceptre d’Ottokar, Objectif lune
et On a marche sur la lune.
Paradoxalement, leur rareté vient de leur inintérêt auprès
du public chinois de l’époque: peu achetés, ils n’ont
pas été réédités.
Le Lotus Bleu est
une exception: son prix hors norme tient compte de la forte demande des touristes
étrangers qui recherchent la version “locale” de Tintin
en Chine.
Pourtant il s’agit d’un des albums - sinon l’album - tirés
en plus grand nombre!
III – Les années 90: une période de transition favorable
aux éditions “locales”
Wenlian
ayant beaucoup publié, les éditeurs ont par la suite été
moins prompts a diffuser un produit déjà “largement”
répandu sur le marche.
En outre, la situation politique intérieure chinoise (période
pre-post TianAnMen) se prêtait moins a la publication d’œuvres
occidentales, donc “subversives” !
Il n’est donc
pas surprenant que les quelques éditions de Tintin découvertes
à la fin des années 80 et au début des années
90 soient beaucoup plus “locales” (danger moindre a éditer
dans une ville loin des centres de pouvoir politique) mais également
d’un aspect plus attractif pour le lecteur que le traditionnel petit
format noir et blanc en vigueur jusqu’alors.
1/ Les Tintin « pirates » du Jiangxi (Nanchang)
En avril
89, les Editions de la Jeunesse de la province du Jiangxi (sud est de la Chine)
publient a Nanchang au moins 4 titres de Tintin (L’ile noire, Vol 714,
Objectif lune et L’’Affaire Tournesol).
Ces albums de format
moyen sont illustres une page sur deux et comportent 47 pages. Tirés
a 80,000 exemplaires (100,000 pour Vol 714), ils sont clairement redessinés,
et ce qui est plus étrange par des dessinateurs différents pour
chaque album. Les histoires sont simplifiées et les traductions différentes
puisque certains personnages sont appelés différemment d’un
album a l’autre (Les Dupondt, par exemple sont soit appelés «
Dubeng » ou « Tomusen »…selon qu’ils ont été,
visiblement traduits du français ou de l’anglais.
2/ Un album unique a Xian : Le Lotus Bleu
En juillet
90, les Editions de l’Avenir a Xi’an (centre de la Chine) publient
le Lotus Bleu (Lan LianHua ….mais avec un ancien caractère chinois
pour le caractère symbolisant le lotus) sous un format inédit
(grand format, souple, couverture en couleur).
L’album, traduit
du français (c’est une nouveauté intéressante qui
explique pourquoi Milou y est nomme Milo et non traduit a partir de son nom
anglais Snowy) presente en noir et blanc les célèbres aventures
de Tintin à Shanghai.
Cette album est
certainement le seul de la série: en effet une page introduit les principaux
personnages et surtout aucune allusion n’est faite a l’aventure
précédente (alors que c’est le cas dans la 1ere image
de l’album original).
Parmi les personnages présentés, se trouve Tchang, l’ami
de Tintin (de son vrai nom Zhang Zhong Ren) qui étrangement est appelé
Zhang Zhong…Hua …à croire que les traducteurs ne connaissaient
pas le véritable nom de Tchang…pourtant orthographié correctement
en chinois (par lui-même) dans l’album original !
Cette édition
est particulièrement intéressante pour sa traduction en chinois
(très réussie contrairement aux albums Wenlian et a ceux qui
seront publies “officiellement” par CCPH en 2001). On retrouve
également les inscriptions originales chinoises qui ont été
éliminées dans de nombreuses versions modernes.
Cependant, il n’a pas totalement échappe a la censure chinoise,
ce qui a amené la suppression de l’image ou l’on voit des
bébés chinois jetés à la rivière.
3/ Enfin de la couleur ! Le Sceptre d’Ottokar : Ji’Nan (prov. du Shandong)
Quelques
mois plus tard, a 500 km a l’est de Xi’an, les Editions du Peuple
de la province du Shandong publient Le Sceptre d’Ottokar, a ce jour
le 1er album connu édité intégralement en couleur.
De grand format
A4 identique à l’édition de Xi’an, Le Sceptre d’Ottokar
se présente en deux volumes composant l’integralite de l’album.
Traduit de l’anglais, cette version mentionne un tirage tres faible
de 10,800 exemplaires. Aucune
autre aventure n’est mentionnée….édition unique
? difficile de répondre aujourd’hui.
4/ « Tintin dans le vieux Shanghai », un pirate de…Shanghai
!
(en cours de rédaction)
IV – Des pirates venus de l’ouest : la série “Qinghai” (juillet 98)
Or, en
1998, le sujet n’est plus tabou dans une Chine qui a signe depuis plus
de 6 ans la convention sur les droits de propriété intellectuelle,
surtout lorsqu’il s’agit de la contrefaçon d’une
oeuvre mondialement connue.
Arguant de leur
‘bonne foi’, les Editions Qinghai déclarent avoir été
induites en erreur par un libraire de Peking qui leur aurait déclare
que “Hergé était décèdé depuis plus
de 50 ans et que (son) oeuvre était dans le domaine public”.
Pour montrer leur
bonne foi, elles décident de retirer les albums non vendus et de les
détruire.
De fait, chaque
album – bien qu’édité à l’origine à
3000 exemplaires- a été moins largement diffuse.
Aucune information fiable n’a filtre à ce jour sur les albums
les plus détruits (si tant est qu’il y en ait eus ? certainement
ceux les moins achetés, donc les moins intéressants ?) .
V – Tintin à nouveau…mais est-ce bien Tintin ? (histoire d’une méprise grossière)
Alors
que tout cela était en passe d’être oublie (les éditions
Qinghai ayant fait amende honorable et détruits – officiellement
! - leurs stocks), apparaissent en mai 1999 dans certaines librairies de nouveaux
albums intitules “les nouvelles aventures de Tintin” (Xin DingDing
lixianji) aux éditions du Dauphin (Haitun Publishing).
Or le plus étrange est que les 8 albums édites n’ont rien
a voir avec Tintin. Il s’agit de la traduction chinoise de la BD flamande
Suske en Wiske (Bob et Bobette en français). Ironie du sort, l’auteur
Willy Vandersteen avait été autrefois un collègue d’Hergé.
Erreur de la maison d’édition chinoise ? incompréhension
de la maison d’édition flamande qui n’a pas vu qu’on
utilisait le nom “DingDing” à la place de celui des héros
de la dite BD?, volonté partagée (mais non reconnue officiellement)
des deux éditeurs pour améliorer leurs ventes ?….difficile
de se prononcer aujourd’hui sur ce qui reste comme un cas d’ecole
de « piratage dans les règles de l’art ».
Quoi qu’il
en soit, les Editions du Dauphin adoptèrent une posture étrange
en déclarent que le nom de cette nouvelle BD “les nouvelles aventures
de Ding Ding” n’était en rien “pirate” puisque
“légalement” l’appellation DingDing n’existait
pas encore: en effet le nom DingDing n’avait jusqu’alors pas été
enregistre au Copyright !).
Si l’on en
reste la, le nom DingDing serait donc entre en Chine officiellement (via un
accord entre les Editions du Dauphin et les Editions belge Standaard) via
Bob et Bobette…DingDing serait donc le nom chinois de Bob et Bobette
! Surprenant, n’est-ce pas ?
L’appellation
originale “TingTing”(Editions de Canton) beaucoup plus proche
de la sonorité de Tintin n’en a rétrospectivement que
plus de sens.
VI – La consécration “officielle”, 20 ans apres !
1/ Les éditions grand format: Mai 2001
En mai
2001, 20 ans après être apparu en Chine Populaire, Tintin est
édite de façon officielle dans un album couleur grand format
souple fidèle a l’original.
Les Editions de
la Jeunesse de Chine (CCPH – China Children Publishing House) qui ont
finalement obtenu le droit de copyright sont celles qui, des 82, avaient édite
2 aventures de Tintin (l’ile noire et Coke en stock) !.
D’un tirage
initial de 10,000 exemplaires/ album (soit au total 220,000 albums), la série
a connu une réussite immédiate. Les albums ont été
écoules en quelques semaines, malgré un prix, prohibitif pour
la Chine, de 25 Yuan l’unité (3,50 Euro).
Certains albums
ont très vite été en rupture de stock. Outre le Lotus
Bleu, Tintin au Tibet a été le plus recherche: son titre ayant
été change en chinois en “Tintin au Tibet chinois”
sous la pression du Gouvernement (le Tibet est LA question sensible en Chine)
l’album devenait de fait très particulier. A croire que le gouvernement
de la République Populaire pense encore que certains Chinois peuvent
avoir oublie que le Tibet n’est pas un pays étranger !
La “rareté”
de l’album en a été renforcée lors du 2eme tirage
de 10,000 de la série…car l’album y sera bel et bien supprimé
(au total 21 albums dans le 2eme tirage), l’éditeur belge ayant
voulu d’entrée revenir à un Tibet…Tibet. La censure
a encore frappé.
Au total, en moins
d’un an, plus de 600,000 albums ont été édités
et vendus dans toute la Chine (30,000 / album ; 10,000 pour le Tibet).
Mais, dans un pays
ou le piratage est un art de vivre, Tintin a rapidement été
confronte a l’apparition de “copies” de ces nouveaux albums.
Soucieuse de l’image internationale de leur pays (surtout l’année
de l’accession de la Chine a l’OMC), les autorités ont
rapidement démantelé un réseau (dans lequel on ne peut
exclure une complicité de l’éditeur chinois lui-même)
qui avait recopie et vendu des dizaines de milliers d’albums (en Chine
mais surtout en Europe…ou nombre de Tibet et Lotus Bleu “recopies”
ont été retrouves!). Pales copies des albums “officiels”,
ces “pirates” sont identifiables à leur mauvaise qualité
d’impression et a leurs couleurs trop vives.
2/ Les éditions petit format : la logique du prix
Un an
jour pour jour après la parution du grand format, les Editions CCPH
lancent une version compacte au prix, plus abordable, de 10 Yuans/ l’album
(1,3 Euro).
Si cela peut augmenter
significativement les ventes des albums, ça limitera certainement beaucoup
les tentatives de “piratage” (moins rentables avec des albums
moins chers).
La nouveauté
de cette édition compacte est le retour de Tintin au Tibet….dans
un Tibet qui a perdu au passage sa précision politique “au Tibet
chinois”. Un retour à la traduction littérale de l’oeuvre
d’Hergé, c’est certain,… à la réalité,
le débat reste ouvert.
Additif: récapitulatif des éditions de Tintin en Chine Populaire
CANTON (Guangdong Pub.) |
|||
Année |
Mois |
Numéro |
|
L'ile noire |
81 |
8 |
2361 |
Le crabe aux pinces d’or |
82 |
10 |
2369 |
Coke en stock |
84 |
9 |
2461 |
Les cigares du pharaon |
84 |
9 |
2420 |
PEKING (CCPH) |
|||
Année |
Mois |
Numéro |
|
L'ile noire |
82 |
2 |
277-282 |
Coke en stock |
84 |
3 |
390-391 |
PEKING (Wenlian Pub.) |
|||
Année |
Mois |
Numéro |
|
WENYI LIANHE |
|||
Tintin au |
84 |
9 |
007-008 |
WENLIAN |
|||
TT au |
84 |
12 |
123-124 |
TT en Amérique |
84 |
12 |
125-126 |
Les Cigares |
84 |
12 |
127-128 |
Le Lotus Bleu |
84 |
12 |
129-130 |
L'Oreille Cassée |
84 |
12 |
131-132 |
Le Sceptre d'Ottokar |
84 |
12 |
133-134 |
L'étoile mystérieuse |
84 |
12 |
137-138 |
Le secret de la licorne |
84 |
12 |
139-140 |
Le trésor de RlRouge |
84 |
12 |
141-142 |
Objectif lune |
84 |
12 |
149-150 |
On a marché sur la lune |
84 |
12 |
151-152 |
L'affaire Tournesol |
84 |
12 |
153-154 |
Les bijoux de la Castafiore |
84 |
12 |
155-156 |
Vol 714 pour Sydney |
84 |
12 |
157-158 |
Les 7 boules de cristal |
85 |
6 |
143-144 |
Le temple du soleil |
85 |
6 |
145-146 |
TT au pays de l'or noir |
85 |
6 |
147-148 |
TT et le lac aux requins |
85 |
9 |
436-437 |
L'affaire Tournesol (version 87) |
87 |
2 |
153-154 |
Le Crabe aux pinces d’or |
86 |
12 |
135-136 |
TT et les Picaros |
86 |
12 |
159-160 |
Tintin au |
87 |
3 |
848-849 |
L'ile noire |
87 |
3 |
850-851 |
Coke en stock |
87 |
3 |
852-853 |
XINING – Prov. du Qinghai (Qinghai People Pub.) |
|||
L'étoile mystérieuse |
98 |
6 |
1 |
Les 7 boules de cristal |
98 |
6 |
2 |
Le trésor de Rackham le Rouge |
98 |
6 |
3 |
Le Lotus bleu |
98 |
6 |
4 |
Le secret de la licorne |
98 |
6 |
5 |
Coke en stock |
98 |
6 |
6 |
Vol 714 pour Sydney |
98 |
6 |
7 |
TT en Amerique |
98 |
6 |
8 |
Objectif lune |
98 |
6 |
9 |
On a marche sur la lune |
98 |
6 |
10 |
Les bijoux de la Castafiore |
98 |
6 |
11 |
Les cigares du pharaon |
98 |
6 |
12 |
Le temple du soleil |
98 |
6 |
13 |
Le crabe aux pinces d'or |
98 |
6 |
14 |
L'affaire Tournesol |
98 |
6 |
15 |
L'Ile Noire |
98 |
6 |
16 |
Tintin au |
98 |
6 |
17 |
L'oreille cassée |
98 |
6 |
18 |
Tintin au |
98 |
6 |
19 |
Tintin en Amérique |
98 |
6 |
20 |
TT au pays de l'or noir |
98 |
6 |
21 |
Le Sceptre d'Ottokar |
98 |
6 |
22 |
Tintin et le lac aux requins |
98 |
6 |
23 |
HANGZHOU – Prov. du Zhejiang (Zhejiang Children Pub.) |
|||
On a marche sur la lune |
84 |
2 |
8318-26 |
XI’AN – Prov. du Shaanxi (Weilai Pub.) |
|||
Le Lotus Bleu | 90 |
7 |
2461 |
SHANGHAI – (inconnu) |
|||
Le Lotus Bleu (TT dans le vieux Shanghai) |
89 |
5 |
|
NANCHANG – Prov. du Jiangxi (Jiangxi Children Pub.) |
|||
Vol 714 pour Sydney |
89 |
4 |
|
L ‘ile noire |
89 |
4 |
|
L’affaire Tournesol |
89 |
4 |
|
Objectif lune |
89 |
4 |
|
JI’NAN – Prov. du Shandong (Shandong People Pub.) |
|||
Le Sceptre d’Ottokar |
91 |
5 |
Taiwan Epoch (Xiandai Guanxi Pub.) |
|||
Annee |
Mois |
Numero |
|
Le crabe aux pinces d’or |
80 |
4 |
1 |
Le sceptre d’Ottokar |
80 |
4 |
2 |
Le secret de la licorne |
80 |
4 |
3 |
Le tresor de Rackham le Rouge |
80 |
4 |
4 |
Tintin au Tibet « l’histoire d’amitie de Tintin» |
80 |
4 |
5 |
L’ile noire « le secret de l’ile noire » |
80 |
4 |
6 |
Les 7 boules de cristal |
80 |
4 |
7 |
Le temple du soleil « prisonniers du soleil » |
80 |
4 |
8 |
L’affaire Tournesol |
80 |
4 |
9 |
L’etoile mysterieuse |
80 |
4 |
10 |
Objectif lune |
80 |
4 |
11 |
On a marche sur la lune « les explorateurs de la lune » |
80 |
4 |
12 |
|
|||
Annee |
Mois |
Numero |
|
TT au Tibet |
96 |
8 |
1 |
TT au Congo |
96 |
8 |
2 |
L'etoile mysterieuse |
96 |
8 |
3 |
Vol 714 pour Sydney |
96 |
8 |
4 |
Objectif lune |
96 |
8 |
5 |
On a marche sur la lune |
96 |
8 |
6 |
Le secret de la licorne |
96 |
8 |
7 |
Le tresor de Rackham Le Rouge « le tresor du pirate rouge » |
96 |
8 |
8 |
Canton |
Wenlian/ |
Xi’an |
Hangzhou |
Ji’nan |
|
Tintin |
TingTing |
DingDing |
DingDing |
DingDing |
Ding Ding |
Milou |
BaiHua |
Baixue |
Milu |
Xiao XueHua |
BaiXue |
Haddock |
HaDuoKe |
ADaoKe |
X |
HaiDaoKe |
X |
Tournesol |
Ka’ErKeLiSi |
Ka’ErKuLuSi |
X |
KaiKeLe |
X |
Dupond/t |
X |
TangMuSheng |
TangMuSen /TangPuSen |
||
La Castafiore |
Kasitafeier |
x |
|||
Herge |
Ai’Er Jie |
Ai’Er Jie |
Ai’ErJe |